Monuments et Sites de l’Eure n° 143
– AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale 2011
* Beaumont-le-Roger, 18 mars 2012
– Canton de Beaumesnil
* Les poteries et les potiers de Chatel-la-Lune (Françoise et Patrick Douais)
– ActualitĂ©s
* CĂ©ramiques de Haute-Normandie
– Coup de chapeau Ă Saint-Pierre-de-Salerne
* Restauration exemplaire d’un ombellino de procession (Virginie Michelland)
– Berville-sur-Mer et Conteville
* Quand sculpture et tableau oubliés renaissent (Claude Salmon)
– Patrimoine funĂ©raire
* Les cimetiĂšres aussi sont un lieu de patrimoine ! (Pierre Roussel)
– Canton de Montfort-sur-Risle
* Saint-Philbert-sur-Risle. De la collégiale Saint-Philbert au prieuré Saint-Pierre (Nicolas Wasylyszyn)
Galerie de photos de l’ouvrage
Le grison dans l’histoire du bĂąti – collectif
Une pierre Ă©trange… le grison dans l’histoire du bĂąti, entre val de Seine et bords du Loir
Au sommaire :
– Coup d’oeil sur l’histoire gĂ©ologique
– La pierre de grison (gisements, aspects, mode de formation)
– Il y a grison et grison
– Le grison fut-il un minerai de fer ?
– Les autres matĂ©riaux du bĂąti
– Extension rĂ©gionale et inventaire des sites bĂątis utilisant le grison
– Le grison dans l’histoire de l’architecture : les textes et les pierres
– ItinĂ©raires de dĂ©couverte sur une Route du grison
– Conclusion
Auteurs : Christian Montenat – Astrid Lemoine Descourtieux – Nicolas Wasylyszyn – Avec la collaboration de : Pierre Durand, GĂ©rard Lepoint, Marie-Laure Guiho-Montenat
Avec le concours de : AMSE – AGBP – CAUE27 – Institut La Salle
ISSN 0374-1346
Galerie de photos de l’ouvrage
Gardiens du patrimoine : Les Amis des Monuments et Sites de l’Eure oeuvrent sans relĂąche pour prĂ©server un hĂ©ritage collectif synonyme d’attrait touristique
Les bĂątisseurs du Moyen-Age – 2012
La cage a Ă©cureuil ou treuil Ă tambour : engin de levage, le plus puissant du Moyen Age. Il est Ă©quipĂ© dâune chĂšvre.
Le maĂźtre dâĆuvre surveille lâinstallation de lâĂ©chafaudage. Il a la responsabilitĂ© des diffĂ©rents ateliers. Il pratique le trait, la gĂ©omĂ©trie mĂ©diĂ©vale, conçoit les engins et veille Ă leur bonne utilisation.
LâĂ©chafaudage a Ă©tĂ© installĂ©. Il est composĂ© de bois Ă©corcĂ©, perches, boulins, traverses, ligaturĂ©s par des cordages (chablots ou limousin).
EntrĂ©e par la forge de lâancien charron dans lâespace Saint-Laurent, ancienne Ă©glise de Verneuil.
La corderie, atelier fĂ©minin. On aperçoit les bobines de fil de chanvre et le touret. Les fils sont tressĂ©s entre eux. A lâautre bout un chariot auquel sont accrochĂ©s les fils. Selon la distance on place des rĂąteaux pour maintenir les fils tendus et empĂȘcher quâils ne sâemmĂȘlent.
Le cochoir ou toupin est positionnĂ© entre les fils. Lorsque le rouet est mis en route les torons sâentortillent et lâon dĂ©place le cochoir qui permet un tressage serrĂ©. La corde se forme.
La corde Ă douze coudĂ©es (ou Ă treize nĆuds) est ici prĂ©sentĂ©e par le maçon et appareilleur.
Câest lâoutil de mesure et de recherche de proportion du bĂątisseur mĂ©diĂ©val.
Outre la coudĂ©e, les mesures utilisĂ©es sont le pied, la palme, la paume et lâempan.
Homme et femme taillent la pierre au Moyen Age. Ici « lâoeuvriĂšre » prĂ©pare une clĂ© de voĂ»te. Elle vĂ©rifie le respect de la forme convexe.
TracĂ© Ă main levĂ©e du profil de lâogive, car le tailleur doit maitriser lâart du trait.
Au-dessus de sa tĂȘte une clĂ© de voĂ»te, aperçu du travail fini.
Une croisĂ©e dâogive posĂ©e Ă sec sur ses cintres en bois.
Chaque Ă©lĂ©ment constitutif de lâogive prĂ©sente une marque en creux la patte dâoie, qui recevra le lait de chaux pour assurer le scellement.
Dans lâatelier du charpentier : un tronc a Ă©tĂ© Ă©quarri sur une de ses faces Ă la hache. Dâautres outils sont utilisĂ©s : cauchoire, herminette, plane, etc.
Le charpentier dégrossit une poutre qui a été auparavant mise en forme hexagonale. Il utilise un ciseau ou une bisaiguë.
Selon les modÚles présents à Saint-Laurent, un « engoulant » en cours de réalisation.
Le forgeron façonne des outils.
Il utilise une forge Ă soufflet.