2003 – Haute VallĂ©e de l’Epte, de la Bonde et ses environs

2003 – Haute VallĂ©e de l’Epte, de la Bonde et ses environs

Sommaire

BĂ©rengeville-la-Campagne

* ChĂąteau

Cesseville

* Eglise Notre-Dame

Criquebeuf-la-Campagne

* Eglise Notre-Dame

Daubeuf-la-Campagne

* Grange dimiĂšre

Epreville-prĂšs-Le-Neubourg

* Eglise Saint-Pierre

Iville

* La « Gibelmare »

Marbeuf

* Eglise Saint-Christophe

Le Neubourg

* Ancienne abbatiale Saint-Jean

* Vieux chĂąteau

Le Tremblay-Omonville

* Chñteau et jardins d’Omonville

Le Troncq

* Ferme modĂšle

* Parc du chĂąteau

Villettes

* Eglise Saint-Germain d’Auxerre

* Manoir de Criquetot et chapelle Saint-Nicolas

Villez-sur-Le-Neubourg

* Ancien presbytĂšre

Galerie de photos de l’ouvrage

Monuments et Sites de l’Eure n° 106 – Cahier Jacques Charles n° 5

Monuments et Sites de l’Eure n° 106 – Cahier Jacques Charles n° 5

Le numĂ©ro 106, 2003 – Trimestre 1 est paru.

Cahier Jacques CHARLES n° 005 – 2003
ChĂąteau-Gaillard

– Recherches historiques et archĂ©ologiques effectuĂ©es de 1991 Ă  2000 par Dominique PITTE

* Avant-propos* Histoire du chĂąteau

* 1860 – 1990 : archĂ©ologie et travaux

* 1991 – 2000 : dix ans de recherche

* Notes sur le mobilier archéologique

* Glossaire

* Dates essentielles

* Orientation bibliographique

Galerie de photos de l’ouvrage

Coup de cƓur pour Rouge-Perriers

Coup de cƓur pour Rouge-Perriers

Coup de cƓur pour l’Ă©glise de Rouge-Perriers…
Cette petite commune du canton de Beaumont-le-Roger compte seulement 235 habitants. EmmenĂ©e par son maire, Monsieur Jean-Claude ROUSSELIN, et avec au dĂ©part l’Ă©troite collaboration de l’AMSE, elle a rĂ©cemment terminĂ© la restauration de l’intĂ©rieur de son Ă©glise. Celle-ci a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 1er novembre 2002 par une messe cĂ©lĂ©brĂ©e par Monseigneur David, Ă©vĂȘque d’Evreux. Les travaux (rĂ©fection de la voĂ»te, des enduits et mise en place de l’Ă©clairage) ont Ă©tĂ© menĂ©s de façon remarquable. Ils respectent l’authenticitĂ© de l’Ă©difice et constituent un bel exemple de ce qui peut ĂȘtre fait mĂȘme dans des communes aux revenus modestes.

Belle rĂ©compense pour la commune : les travaux de rĂ©fection du clocher ont permis la dĂ©couverte de panneaux peints datĂ©s du XVIe siĂšcle. L’interprĂ©tation de ces panneaux fera l’objet d’une prĂ©sentation dans un prochain bulletin.

 

Coup de cƓur pour Madame Lydie Chareyre

Coup de cƓur pour Madame Lydie Chareyre

Sainte-Opportune-du-Bosc : Coup de cƓur pour Madame Lydie Chareyre
Sainte-Opportune-du-Bosc

Seule et avec des moyens modestes, mais une grande tĂ©nacitĂ©, elle Ɠuvre pour que ce qui reste de la magnifique chapelle romane Saint Lubin, transformĂ©e par de prĂ©cĂ©dents propriĂ©taires en une remise agricole, ne se dĂ©grade pas davantage.

Regret pour la chapelle de l’Ecole des Roches

Regret pour la chapelle de l’Ecole des Roches

D’aucuns l’ignorent peut-ĂȘtre : il y a dans l’Eure, prĂšs de Verneuil-sur-Avre, une Ă©cole de grand prestige, l’Ecole des Roches. Son renom n’est plus Ă  faire, et dĂ©passe depuis longtemps les frontiĂšres de l’hexagone, attirant Ă©galement une « clientĂšle » internationale. Mais si nous en parlons aujourd’hui, c’est pour dĂ©noncer un scandale qui ternit la rĂ©putation de cet Ă©tablissement : l’Ă©tat d’abandon de sa chapelle, Ɠuvre du grand architecte vernolĂ©en Maurice Storez. La prĂ©sence d’une Ă©difice religieux dans une Ă©cole privĂ©e, mĂȘme s’il y a plusieurs confessions, n’est pas surprenante, et tĂ©moigne d’une Ă©poque oĂč la pratique du culte Ă  l’Ă©cole Ă©tait courante. La France est depuis prĂšs d’un siĂšcle laĂŻque. De plus, comme dans bien d’autres pays, la pratique religieuse est allĂ©e diminuant ces derniĂšres dĂ©cennies, entraĂźnant sans doute peu Ă  peu l’abandon de la chapelle. D’anciens Ă©lĂšves s’en Ă©taient Ă©mus, qui en 1997 avaient organisĂ© une souscription pour la restauration de la toiture, comme en tĂ©moigne une plaque gravĂ©e encore visible.

Survint la tempĂȘte de dĂ©cembre 1999, qui arracha la toiture et abattit une partie des murs. On peut comprendre que devant l’ampleur des dĂ©gĂąts, la Direction de l’Ă©tablissement ait pris la dĂ©cision de ne pas restaurer cet Ă©difice, qui ne servait plus, ou en tous cas plus assez. Mais cela aurait au moins pu ĂȘtre fait proprement, dignement, en vidant et nettoyant mĂ©thodiquement le bĂątiment. Aujourd’hui, il nous prĂ©sente une vision dĂ©solante : livres et symboles religieux, vĂȘtements du culte et autres accessoires jonchent un sol souillĂ©. Les vitraux sont brisĂ©s et la sacristie, seule Ă  ĂȘtre restĂ©e couverte, sert d’abri Ă  des actes bien Ă©loignĂ©es de sa dĂ©volution originelle. Seuls rescapĂ©s du saccage : les restes de l’orgue rĂ©cupĂ©rĂ©s pour ĂȘtre rĂ©novĂ©s et intĂ©grĂ©s dans l’instrument qui vient d’ĂȘtre construit pour l’Ă©glise d’Ivry-la-Bataille. De nombreuses gĂ©nĂ©rations ont vĂ©cu une tranche de leur vie dans ce lieu de recueillement. Point n’est besoin de convictions religieuses pour dĂ©noncer, en mĂȘme temps qu’une atteinte au patrimoine, un vĂ©ritable outrage Ă  leur mĂ©moire.


Photos ajoutées en avril 2018 :

La chapelle au temps de sa splendeur

Les vestiges en février 2011